Dans un entretien accordé au quotidien italien Corriere della Sera, premier ministre libanais Fouad SINIORA soutient que la milice chiite du Hezbollah doit être désarmée puis démantelée car elle a créé "un Etat dans l'Etat" et poursuit un agenda promouvant les intérêts extranationaux de l'Iran et de la Syrie.
M. SINIORA pose trois conditions au désarmement du Hezbollah:
- d'abord l'établissement d'un cessez-le-feu avec l'Etat d'Israël
- ensuite la libération des prisonniers libanais détenus administrativement par Israël
- enfin le retrait des forces israéliennes du territoire litigieux des Fermes de Chebaa
Dans un entretien accordé à la radio française France Inter, le président libanais Emile LAHOUD qualifie l'offensive israélienne au Liban de "massacre".
De son côté, le ministre israélien des Transports également membre du Cabinet de Sécurité, Shaul MOFAZ, affirme que les capacités offensives du Hezbollah sont déjà à moitié anéanties et que l'Etat d'Israël est déterminé à parachever la réduction des capacités militaires de la milice chiite libanaise , l'élimination de ses commandants puis la perturbation de sa chaîne de commandement.
L'arsenal offensif du Hezbollah comprend principalement (par portée croissante):
- plusieurs centaines de kilos d'explosif (portée fonction de la plateforme)
- 10 000 roquettes Katyusha (20 km)
- plusieurs centaines de roquettes Fajr-3 (40 km) et Fajr-5 (75 km)
- quelques dizaines de missiles de croisière à guidage laser C-802 (120 km)
- un nombre inconnu de roquettes Zelzal-2 (200 km)