Dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters, le premier ministre irakien Nouri AL-MALIKI estime qu'aucune milice (organisation armée "autre que l'armée et la police") irakienne affiliée à une organisation partisane n'échappe aux obligations prescrites par l'exécution d'un nouveau plan relatif au désarmement et à la démobilisation des forces armées irrégulières en Irak.
S'il nomme expressément les milices arabes chiites (l'Armée du Mahdi créée et dirigée par le leader religieux chiite Moqtada AL-SADR et l'Organisation Badr affiliée au Conseil Suprême pour la Révolution Islamique en Irak) et kurde sunnite (les Peshmerga) les plus influentes, condition sine qua non du trairement de l'insurrection arabe sunnite, M. AL-MALIKI précise toutefois qu'en vertu de la loi 91 de l'Autorité Provisoire de la Coalition les anciens miliciens peuvent intégrer individuellement les forces nationales de sécurité.
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